Top 20 des champignons comestibles populaires aux La Baneza
Dans les magnifiques paysages de La Baneza, la recherche de champignons n'est pas seulement un passe-temps, c'est aussi un délice culinaire. Des forêts denses aux étendues ouvertes, cette région constitue un habitat idéal pour une grande variété d'espèces de champignons comestibles. Notre guide informatif présente les principales variétés de 20 qui prospèrent sur le site La Baneza, en mettant l'accent sur leurs caractéristiques visuelles uniques, leurs saveurs appétissantes, leurs habitats naturels et leurs utilisations notables dans la gastronomie. Embarquons pour une aventure mycologique à la découverte de ces délicieux champignons familiers.
* Avis de non-responsabilité: Les commentaires sur le contenu ne PEUVENT PAS être utilisé comme référence pour MANGER DES PLANTES. Certaines plantes peuvent être TRÈS VÉNÉNEUSES, veuillez acheter des plantes comestibles via les réseaux habituels.
Champignons comestibles les plus populaires
1. Amanite rougissante
L’amanite rougissante est aussi appelée également Amanite vineuse car sa chair blanche devient rose puis rouge foncée lorsqu’on la coupe ou lorsqu'elle est blessée. Si elle n'est pas bien cuite, la toxine qu’elle contient et qui s’attaque aux globules rouges n’est pas dissoute et elle se révèle donc très toxique. Attention également à ne pas la confondre avec l’amanite panthère (champignon très toxique) qui lui ressemble mais ne devient pas rouge à la coupe.
2. Lépiote élevée
La lépiote élevée est beaucoup plus connue sous le nom de coulemelle. Très reconnaissable à son chapeau blanc couvert d’écailles beiges en forme d’ombrelle ou de parasol, elle peut aller jusqu’à 35 cm de diamètre et avoir un pied de 20 à 40 cm de haut ! Sa chair rosée est très utilisée en cuisine, elle agrémente souvent les meilleures sauces. Attention à ne pas la confondre avec la lépiote de Morgan dont les lames sont vertes.
3. Rosé des prés
La rosé des prés est un champignon proche du célèbre champignon de Paris. Facile à trouver, il pousse généralement en plaques de plusieurs champignons dans les prés et prairies, notamment ceux utilisés par les vaches et chevaux. Il est facilement reconnaissable avec son chapeau blanc et ses lamelles roses.
4. Clavaire chou-fleur
Le sporophore mesure 7 à 15 cm de large et 6 à 20 cm de haut. Il est constitué d'un pied central solide, se divisant en quelques ramules se divisant elles-mêmes densément en ramuscules, le tout ressemblant à un chou-fleur. Le pied est court et épais, entre 1,5 et 6 cm de diamètre et il se rétrécit vers le bas. Initialement blancs, le pied et les ramules passent du jaune pâle au chamois puis au fauve. En vieillissant, ils deviennent presque blancs ou ocre à la suite de la libération des spores. La ramification est irrégulière, avec quelques ramules primaires épaisses de 2 à 3 cm et des terminales minces 2 à 3 mm portant de cinq à sept ramuscules, de couleur rose à rouge vineux. La chair est ferme et blanche et possède une odeur décrite diversement comme légèrement fruitée ou indistincte. Une goutte de réactif de Melzer appliquée sur la chair du pied révèle une coloration amyloïde faible exigeant souvent plus de 30 minutes pour se développer. Cette réaction peut être utilisée pour aider à distinguer Ramaria botrytis d'autres champignons similaires. Les spores sont produites par des basides sur la surface extérieure des ramules. La sporée est jaune pâle. Au microscope, les spores montrent des stries longitudinales ou obliques fines qui fusionnent souvent pour former un réseau. Leur forme est sensiblement cylindrique ou courbe comme la lettre « S » et leurs dimensions sont 12 à 16 µm par 4 à 5 µm,. Les basides possèdent quatre spores (parfois deux) et mesurent 59 à 82 µm par 8 à 11 µm. Les stérigmates (pointes au sommet de la baside portant chacune une spore) sont longues de 4 à 8 µm. L'hyménium et le subhyménium (la couche de tissu immédiatement sous l'hyménium) ont ensemble une épaisseur d'environ 80 µm. Les hyphes entrelacées formant le subhyménium, de 2,5 à 4,5 µm de diamètre, possèdent une paroi mince et sont septées, c'est-à-dire cloisonnées. La variété aurantiiramosa se différencie de la variété principale par la couleur orange des ramuscules. La variété compactospora possède quant à elle des ramuscules d'un rouge plus soutenu et des spores plus petites mesurant 9,2 à 12,8 µm par 4 à 5,4 µm. Plusieurs espèces ressemblent à Ramaria botrytis. L'excellente Ramaria rubripermanens diffère par ses spores plus petites. Ramaria formosa, souvent notée comme toxique, possède des ramules plus roses et des ramuscules jaunes. Celles de Ramaria caulifloriformis, comestible, découverte dans la région des Grands Lacs (Amérique du Nord), deviennent plus sombres en vieillissant. Ramaria strasseri porte des ramules de couleur jaune à brun. La couleur rose de Ramaria rubrievanescens, excellent champignon, disparaît après la cueillette ou sur les vieux sporophores. Ramaria botrytoides possède des spores lisses. L'espèce européenne Ramaria rielii, souvent confondue avec Ramaria botrytis au point d'être parfois considérée comme synonyme, s'en distingue par ses hyphes non septées et ses spores verruqueuses, plus longues et plus larges. L'espèce nord-américaine comestible Ramaria araiospora, qui pousse sous les Tsugas, possède des ramules rougeâtres à magenta et des ramuscules orange à jaunâtres ; elle est dépourvue d'odeur ; ses spores verruqueuses sont plus ou moins cylindriques et mesurent en moyenne 9,9 × 3,7 µm ; enfin le pied ne présente pas de tissus amyloïdes. De couleur rose brillant à rougeâtre, Ramaria subbotrytis possède des spores mesurant 7 à 9 µm par 3 à 3,5 µm.
5. Coprin chevelu
Le coprin chevelu avec son long pied pouvant atteindre 60 cm et son chapeau en forme de cloche adore pousser dans les parcs, le bord des routes, les pelouses et même les terrains vagues ! On le retrouve, en règle générale, en groupe de quelques spécimens.
6. Laccaire améthyste
Le laccaire améthyste se caractérise par la couleur violet sombre qui lui vaut son nom d’améthyste et par la forme tortueuse que prend parfois son chapeau. Il est hygrophane, ce qui signifie "qui a la capacité de changer de couleur ou de forme en fonction du taux d’humidité ambiant". Enfin, on notera qu'il peut être blanc par temps sec et violet foncé si on l’immerge dans l’eau.
7. Amanite épaisse
L'amanite épaisse est une amanite charnue dont le chapeau légèrement de couleur marron se pare de plaques blanchâtres faisant penser à des cartes géographiques. C'est un champignon assez commun, et comme il est facilement confondu avec l'Amanite panthère qui est toxique, il est déconseillé de le ramasser.
8. Girolle
Souvent nommée Chanterelle, la girolle est un des champignons comestibles les plus connus et les plus recherchés pour la cuisine. De nombreux essais de culture industrielle ont été faits mais sans résultats probants. Elle pousse du mois de mai jusqu’en novembre de préférence dans les forêts de bouleaux et de noisetiers. Considérée comme un des meilleurs champignons comestibles, elle peut être préparée aussi bien poêlée qu’en omelette ou même séchée afin de s’en servir à n’importe quel moment de l’année.
9. Polypore soufré
Le chapeau du polypore soufré ressemble à des langues blanchâtres sortant du tronc de son hôte, en général un arbre qu’il peut parasiter pendant de nombreuses années. On peut le consommer, lorsqu’il est jeune, pour son goût ressemblant un peu à du poulet, goût qui lui vaut également son nom en anglais “Chicken-of-the-woods”, qui peut se traduire par “poulet des forêts".
10. Satyre puant
Le satyre puant est un champignon à part. Dans ces premiers jours il possède une partie gluante. Ensuite, il se développe en se dressant et en prenant une forme phallique. Il se met alors à dégager une très mauvaise odeur, parfois comparée à une odeur de cadavre et attire un très grand nombre de mouches.
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