Top 20 des champignons les plus courants à Italie
Niché entre les Alpes et la Méditerranée, Italie offre un écosystème unique pour une variété de champignons. Avec un climat allant des températures fraîches des régions septentrionales aux conditions méditerranéennes chaudes du sud, un sol riche en matières organiques et une flore et une faune locales variées, Italie sert d'habitat nourricier à de nombreuses espèces de champignons. Ce guide présente les 20 champignons les plus courants sur le site Italie et met en valeur la richesse de la biodiversité mycologique du pays. Chaque spécimen a fait l'objet d'une recherche méticuleuse et a été documenté pour donner une image précise de l'espèce. Préparez-vous à explorer l'incroyable diversité des champignons de Italie.
Champignons les plus courants
1. Parmélie des murailles
X. parietina est un lichen d'assez grande taille, dont le diamètre des thalles individuels dépasse rarement huit centimètres, mais peut exceptionnellement atteindre une quinzaine de centimètres. L'espèce peut toutefois occuper des surfaces considérables, de nombreux thalles pouvant coexister sur un même support, voire confluer en plaques étendues. Il s'agit d'une espèce foliacée dont les lobes, disposés en rosette, sont le plus souvent appliqués sur le substrat. L'extrémité des lobes est large et arrondie. Les rosettes ont parfois un aspect plissé, en particulier chez les exemplaires âgés. La face inférieure du thalle est blanchâtre et comporte quelques rhizines (fausses radicelles, issues de la soudure de poils, fixant le thalle à son support). Comme pour les autres représentants du genre Xanthoria et la plupart des représentants de l'ordre des Teloschistales auquel il appartient, la couleur de ce lichen varie du jaune à l'orangé. Cette coloration est due à la présence dans le cortex d'une substance sécrétée par le champignon, la pariétine, un composé de la famille des anthraquinones. L'intensité de cette coloration est très variable, et l'on observe parfois, surtout à l'ombre, des thalles plus ternes, d'un gris-vert sans trace apparente de jaune. Il a été montré que la quantité de pariétine dans le cortex variait fortement en fonction de l'éclairement (rôle photoprotecteur pour éviter la destruction par photooxydation), les thalles situés en pleine lumière dans les falaises contenant en moyenne cinq fois plus de ce composé que ceux vivant dans les sous-bois, en particulier de conifères. On peut retrouver un gradient de même nature au sein d'un thalle unique : les parties situées sur la face supérieure des branches sont normalement jaunes alors que les zones situées à la face inférieure sont parfois plus ou moins verdâtres.
2. Amanite tue-mouches
S'il y a un champignon que tout le monde reconnaît c’est bien l’ amanite tue-mouches ! Avec son chapeau rouge à points blancs et son long pied, elle est le champignon des dessins animés et des contes pour enfants. Ses dangereux effets hallucinogènes ont été utilisés à des fins de rituels sacrés chez de nombreux peuples de part le monde : les Mayas au Guatemala ou certains chamanes en Sibérie. Elle est également utilisée comme insecticide contre les mouches après macération dans du lait sucré.
3. Lépiote élevée
La lépiote élevée est beaucoup plus connue sous le nom de coulemelle. Très reconnaissable à son chapeau blanc couvert d’écailles beiges en forme d’ombrelle ou de parasol, elle peut aller jusqu’à 35 cm de diamètre et avoir un pied de 20 à 40 cm de haut ! Sa chair rosée est très utilisée en cuisine, elle agrémente souvent les meilleures sauces. Attention à ne pas la confondre avec la lépiote de Morgan dont les lames sont vertes.
4. Amanite rougissante
L’amanite rougissante est aussi appelée également Amanite vineuse car sa chair blanche devient rose puis rouge foncée lorsqu’on la coupe ou lorsqu'elle est blessée. Si elle n'est pas bien cuite, la toxine qu’elle contient et qui s’attaque aux globules rouges n’est pas dissoute et elle se révèle donc très toxique. Attention également à ne pas la confondre avec l’amanite panthère (champignon très toxique) qui lui ressemble mais ne devient pas rouge à la coupe.
5. Schizophylle commun
Le schizophylle commun est un petit champignon qui colonise le bois mort, le plus souvent en ensembles d’individus. Ce serait l’espèce la plus largement distribuée dans le monde puisqu’on la trouve pratiquement partout, sauf en Antarctique. C’est un champignon dit reviviscent, ce qui veut dire qu’il peut survivre pour des dizaines d’années sous forme desséchée.
6. Tramète versicolore
La tramète versicolore est un champignon utilisé en médecine chinoise et japonaise. Il possède des propriétés antitumorales particulièrement efficaces dans le traitement des cancers du tube digestif, spécifiquement de l’estomac et du colon. Ce champignon serait aussi un stimulateur du système immunitaire, et sa popularité fait qu’il fait l’objet d'une culture à grande échelle dans de nombreux pays
7. Girolle
Souvent nommée Chanterelle, la girolle est un des champignons comestibles les plus connus et les plus recherchés pour la cuisine. De nombreux essais de culture industrielle ont été faits mais sans résultats probants. Elle pousse du mois de mai jusqu’en novembre de préférence dans les forêts de bouleaux et de noisetiers. Considérée comme un des meilleurs champignons comestibles, elle peut être préparée aussi bien poêlée qu’en omelette ou même séchée afin de s’en servir à n’importe quel moment de l’année.
8. Coprin chevelu
Le coprin chevelu avec son long pied pouvant atteindre 60 cm et son chapeau en forme de cloche adore pousser dans les parcs, le bord des routes, les pelouses et même les terrains vagues ! On le retrouve, en règle générale, en groupe de quelques spécimens.
9. Russule charbonnière
La russule charbonnière est un champignon courant qui se développe à partir de l’été jusqu'au début de la saison hivernale en particulier dans les forêts de feuillus. Son chapeau peut être de différentes couleurs, cela ne facilite donc pas sa reconnaissance.
10. Pseudevernia furfuracea
Pseudevernia furfuracea est associé à des photobiontes du genre Trebouxia, une algue verte. Il se reproduit asexuellement par isidia. L'ontogenèse du développement des isidies et son rôle dans les échanges de gaz CO2 chez P. furfuracea ont été étudiés. Les surfaces de croissance préférées de P. furfuracea sont les arbres à écorce dits "pauvres en nutriments", notamment le bouleau, le pin et l'épinette. L'espèce a deux variétés morphologiquement identiques qui se distinguent par les métabolites secondaires qu'elles produisent: var. ceratea Zopf. produit de l'acide olivétorique et d'autres acides physodiques, tandis que var. furfuracea produit de l'acide physodique mais pas de l'acide olivétorique. Certains auteurs (Hale 1968, par exemple) ont séparé les chimotypes au niveau des espèces, en désignant Pseudevernia olivetorina comme des spécimens contenant de l’acide olivétorique, mais une littérature plus récente les sépare au niveau variétal.
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