Top 20 des champignons les plus courants à Bosnie Herzégovine
Le patrimoine naturel de Bosnie Herzégovine est très diversifié et offre un paysage captivant qui fournit des conditions parfaites pour une flore de champignons riche. Bénéficiant d'un climat tempéré et de sols fertiles, ce pays favorise une incroyable variété d'espèces de champignons, ce qui permet d'obtenir une grande diversité de champignons comestibles. Plongez dans l'exploration des 20 champignons les plus courants que l'on trouve dans ce pays des merveilles, chacun ayant une histoire unique tissée dans la tapisserie unique de la biodiversité de Bosnie Herzégovine.
Champignons les plus courants
1. Amadouvier
L’amadouvier est un champignon à chair dur comme du liège, ce qui le rend non comestible. Il est utilisé pour fabriquer un matériau spongieux appelé amadou depuis la Préhistoire et dont l’un des usages est la production de feu. Comme ce champignon possèderait des propriétés hémostatiques (qui arrête l'écoulement du sang), on en faisait autrefois des pansements chirurgicaux.
2. Tramète versicolore
La tramète versicolore est un champignon utilisé en médecine chinoise et japonaise. Il possède des propriétés antitumorales particulièrement efficaces dans le traitement des cancers du tube digestif, spécifiquement de l’estomac et du colon. Ce champignon serait aussi un stimulateur du système immunitaire, et sa popularité fait qu’il fait l’objet d'une culture à grande échelle dans de nombreux pays
3. Lépiote élevée
La lépiote élevée est beaucoup plus connue sous le nom de coulemelle. Très reconnaissable à son chapeau blanc couvert d’écailles beiges en forme d’ombrelle ou de parasol, elle peut aller jusqu’à 35 cm de diamètre et avoir un pied de 20 à 40 cm de haut ! Sa chair rosée est très utilisée en cuisine, elle agrémente souvent les meilleures sauces. Attention à ne pas la confondre avec la lépiote de Morgan dont les lames sont vertes.
4. Schizophylle commun
Le schizophylle commun est un petit champignon qui colonise le bois mort, le plus souvent en ensembles d’individus. Ce serait l’espèce la plus largement distribuée dans le monde puisqu’on la trouve pratiquement partout, sauf en Antarctique. C’est un champignon dit reviviscent, ce qui veut dire qu’il peut survivre pour des dizaines d’années sous forme desséchée.
5. Parmélie des murailles
X. parietina est un lichen d'assez grande taille, dont le diamètre des thalles individuels dépasse rarement huit centimètres, mais peut exceptionnellement atteindre une quinzaine de centimètres. L'espèce peut toutefois occuper des surfaces considérables, de nombreux thalles pouvant coexister sur un même support, voire confluer en plaques étendues. Il s'agit d'une espèce foliacée dont les lobes, disposés en rosette, sont le plus souvent appliqués sur le substrat. L'extrémité des lobes est large et arrondie. Les rosettes ont parfois un aspect plissé, en particulier chez les exemplaires âgés. La face inférieure du thalle est blanchâtre et comporte quelques rhizines (fausses radicelles, issues de la soudure de poils, fixant le thalle à son support). Comme pour les autres représentants du genre Xanthoria et la plupart des représentants de l'ordre des Teloschistales auquel il appartient, la couleur de ce lichen varie du jaune à l'orangé. Cette coloration est due à la présence dans le cortex d'une substance sécrétée par le champignon, la pariétine, un composé de la famille des anthraquinones. L'intensité de cette coloration est très variable, et l'on observe parfois, surtout à l'ombre, des thalles plus ternes, d'un gris-vert sans trace apparente de jaune. Il a été montré que la quantité de pariétine dans le cortex variait fortement en fonction de l'éclairement (rôle photoprotecteur pour éviter la destruction par photooxydation), les thalles situés en pleine lumière dans les falaises contenant en moyenne cinq fois plus de ce composé que ceux vivant dans les sous-bois, en particulier de conifères. On peut retrouver un gradient de même nature au sein d'un thalle unique : les parties situées sur la face supérieure des branches sont normalement jaunes alors que les zones situées à la face inférieure sont parfois plus ou moins verdâtres.
6. Amanite tue-mouches
S'il y a un champignon que tout le monde reconnaît c’est bien l’ amanite tue-mouches ! Avec son chapeau rouge à points blancs et son long pied, elle est le champignon des dessins animés et des contes pour enfants. Ses dangereux effets hallucinogènes ont été utilisés à des fins de rituels sacrés chez de nombreux peuples de part le monde : les Mayas au Guatemala ou certains chamanes en Sibérie. Elle est également utilisée comme insecticide contre les mouches après macération dans du lait sucré.
7. Cèpe d'été
Le cèpe d'été possède un chapeau arrondi, parfois craquelé, de couleur brune et un pied très volumineux de forme allongée. Il possède l'odeur caractéristique des cèpes, à la fois boisée et sucrée. On peut le confondre avec le Cèpe de Bordeaux, mais ce dernier pousse plus tard dans l'année.
8. Amanite panthère
L’amanite panthère est un champignon très toxique dont la consommation entraîne des troubles neuropsychiques allant de l’euphorie, aux hallucinations, au délire, et pouvant même aboutir à des convulsions dont la conséquence la plus grave serait le coma. L'ensemble de ces symptômes liés à l'ingestion d'amanite panthère est connu sous le nom de « syndrome panthérinien ».
9. Polypore marginé
Le polypore marginé est un champignon particulier car il fait partie du type de champignons qui n’ont pas de pied et poussent sur les troncs ou branches mortes durant plusieurs années. Il ne passe pas inaperçu car il peut mesurer jusqu’à 40 cm de diamètre et 20 cm d’épaisseur ! Attention il n’est pas comestible, contentez vous donc de l’observer.
10. Oreille de judas
L'oreille de judas a pour autre nom "Oreille du diable", mais n'est pas un champignon toxique, contrairement à ce que l'on pourrait penser. C'est un classique de la cuisine asiatique, cette espèce est utilisée dans les soupes, en sauce ou en salade, l'important étant que le champignon ait été cuit au préalable, afin d'en supprimer ses effets toxiques.
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