Top 20 des champignons les plus courants à Afrique du Sud
Plongez dans l'impressionnante biodiversité fongique que l'on trouve dans les divers climats et habitats de Afrique du Sud. La richesse des espèces de champignons est largement attribuée aux différentes zones tempérées du pays, des régions côtières fraîches aux plaines arides, qui créent des environnements exceptionnels pour la croissance des champignons. Ce guide présente les 20 champignons les plus courants de la région, en révélant leurs caractéristiques et leurs habitats uniques. Restez à l'écoute pour découvrir les merveilles mycologiques de Afrique du Sud.
Champignons les plus courants
1. Aseroe rubra
Il est reconnaissable à son odeur d'excréments, qui attire un grand nombre de mouches, et à sa forme d'anémone à maturité.
2. Anthurus d'archer
L'anthurus d'archer, aussi appelé "Doigts du diable" ou "Champignon pieuvre" est un champignon provenant d'Australie doté d'une allure très atypique. Initialement en forme d'œuf blanc, ses bras de couleur rouges (entre 4 et 8) se déploient et lui confèrent alors une allure de pieuvre. L'anthurus d'archer a la particularité d'exhaler une odeur nauséabonde insoutenable, à mi-chemin entre l'odeur d'excréments et de charogne.
3. Schizophylle commun
Le schizophylle commun est un petit champignon qui colonise le bois mort, le plus souvent en ensembles d’individus. Ce serait l’espèce la plus largement distribuée dans le monde puisqu’on la trouve pratiquement partout, sauf en Antarctique. C’est un champignon dit reviviscent, ce qui veut dire qu’il peut survivre pour des dizaines d’années sous forme desséchée.
4. Amanite tue-mouches
S'il y a un champignon que tout le monde reconnaît c’est bien l’ amanite tue-mouches ! Avec son chapeau rouge à points blancs et son long pied, elle est le champignon des dessins animés et des contes pour enfants. Ses dangereux effets hallucinogènes ont été utilisés à des fins de rituels sacrés chez de nombreux peuples de part le monde : les Mayas au Guatemala ou certains chamanes en Sibérie. Elle est également utilisée comme insecticide contre les mouches après macération dans du lait sucré.
5. Parmélie des murailles
X. parietina est un lichen d'assez grande taille, dont le diamètre des thalles individuels dépasse rarement huit centimètres, mais peut exceptionnellement atteindre une quinzaine de centimètres. L'espèce peut toutefois occuper des surfaces considérables, de nombreux thalles pouvant coexister sur un même support, voire confluer en plaques étendues. Il s'agit d'une espèce foliacée dont les lobes, disposés en rosette, sont le plus souvent appliqués sur le substrat. L'extrémité des lobes est large et arrondie. Les rosettes ont parfois un aspect plissé, en particulier chez les exemplaires âgés. La face inférieure du thalle est blanchâtre et comporte quelques rhizines (fausses radicelles, issues de la soudure de poils, fixant le thalle à son support). Comme pour les autres représentants du genre Xanthoria et la plupart des représentants de l'ordre des Teloschistales auquel il appartient, la couleur de ce lichen varie du jaune à l'orangé. Cette coloration est due à la présence dans le cortex d'une substance sécrétée par le champignon, la pariétine, un composé de la famille des anthraquinones. L'intensité de cette coloration est très variable, et l'on observe parfois, surtout à l'ombre, des thalles plus ternes, d'un gris-vert sans trace apparente de jaune. Il a été montré que la quantité de pariétine dans le cortex variait fortement en fonction de l'éclairement (rôle photoprotecteur pour éviter la destruction par photooxydation), les thalles situés en pleine lumière dans les falaises contenant en moyenne cinq fois plus de ce composé que ceux vivant dans les sous-bois, en particulier de conifères. On peut retrouver un gradient de même nature au sein d'un thalle unique : les parties situées sur la face supérieure des branches sont normalement jaunes alors que les zones situées à la face inférieure sont parfois plus ou moins verdâtres.
6. Coprin chevelu
Le coprin chevelu avec son long pied pouvant atteindre 60 cm et son chapeau en forme de cloche adore pousser dans les parcs, le bord des routes, les pelouses et même les terrains vagues ! On le retrouve, en règle générale, en groupe de quelques spécimens.
7. Gymnopile remarquable
Le gymnopile remarquable est un champignon sans aucune valeur gustative, considéré même toxique. Il est dit « remarquable » car la couleur de son chapeau est si flamboyante que vous pourrez apercevoir ce champignon de bien loin. Colonisant surtout le bois mort, le gymnopile remarquable peut aussi pousser au pied d’un arbre vivant.
8. Polypore soufré
Le chapeau du polypore soufré ressemble à des langues blanchâtres sortant du tronc de son hôte, en général un arbre qu’il peut parasiter pendant de nombreuses années. On peut le consommer, lorsqu’il est jeune, pour son goût ressemblant un peu à du poulet, goût qui lui vaut également son nom en anglais “Chicken-of-the-woods”, qui peut se traduire par “poulet des forêts".
9. Coprin micacé
Le coprin micacé a un chapeau conique brun qui à la particularité, quand il est jeune, d’être recouvert par un voile de “paillettes brillantes” ressemblant à des gouttes de rosée ou à du mica. Cela a d'ailleurs valu son nom à ce champignon au pied très fin. Laissez-le dans son environnement naturel, ill s'abîme très vite après avoir été cueilli.
10. Amanite panthère
L’amanite panthère est un champignon très toxique dont la consommation entraîne des troubles neuropsychiques allant de l’euphorie, aux hallucinations, au délire, et pouvant même aboutir à des convulsions dont la conséquence la plus grave serait le coma. L'ensemble de ces symptômes liés à l'ingestion d'amanite panthère est connu sous le nom de « syndrome panthérinien ».
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