Top 20 des champignons les plus courants à Perpignan
Niché au cœur du sud de la France, Perpignan offre un environnement séduisant ; un mélange parfait de sols chauds et dynamiques nourris par des pluies abondantes, offrant un habitat idéal pour une gamme fascinante de champignons. Dans cet écosystème diversifié, 20 espèces de champignons communs se distinguent, chacune présentant des caractéristiques uniques et un potentiel culinaire. Tirée de sources crédibles, cette exploration complète plonge dans le monde de ces merveilles fongiques, aussi abondantes qu'elles sont sur Perpignan.
Champignons les plus courants
1. Collybie visqueuse
La collybie visqueuse est un champignon qui possède la particularité d’être recouvert par une couche de mucus, ce qui lui vaut son commun de Collybie visqueuse. Il ne possède aucun intérêt en ce qui concerne sa comestibilité et sa chair dégage une odeur herbacée et légèrement acidulée.
2. Amadouvier
L’amadouvier est un champignon à chair dur comme du liège, ce qui le rend non comestible. Il est utilisé pour fabriquer un matériau spongieux appelé amadou depuis la Préhistoire et dont l’un des usages est la production de feu. Comme ce champignon possèderait des propriétés hémostatiques (qui arrête l'écoulement du sang), on en faisait autrefois des pansements chirurgicaux.
3. Pseudevernia furfuracea
Pseudevernia furfuracea est associé à des photobiontes du genre Trebouxia, une algue verte. Il se reproduit asexuellement par isidia. L'ontogenèse du développement des isidies et son rôle dans les échanges de gaz CO2 chez P. furfuracea ont été étudiés. Les surfaces de croissance préférées de P. furfuracea sont les arbres à écorce dits "pauvres en nutriments", notamment le bouleau, le pin et l'épinette. L'espèce a deux variétés morphologiquement identiques qui se distinguent par les métabolites secondaires qu'elles produisent: var. ceratea Zopf. produit de l'acide olivétorique et d'autres acides physodiques, tandis que var. furfuracea produit de l'acide physodique mais pas de l'acide olivétorique. Certains auteurs (Hale 1968, par exemple) ont séparé les chimotypes au niveau des espèces, en désignant Pseudevernia olivetorina comme des spécimens contenant de l’acide olivétorique, mais une littérature plus récente les sépare au niveau variétal.
4. Armillaire couleur de miel
L'armillaire couleur de miel est un terrible parasite pour les arbres. Ces champignons forment de grandes touffes sur les souches, les racines et les troncs. A terme, cela en fait la plus grande espèce (en taille) du monde des champignons et du monde vivant. Imaginez qu'un système gigantesque d' armillaire couleur de miel a parasité, dans une forêt de l’Orégon aux États-Unis, une étendue de presque 10 kilomètres carrés !
5. Lichen pulmonaire
Par son aspect général, sa taille et sa couleur, souvent d'un vert intense, il rappellerait volontiers une sorte de salade aux feuilles découpées, attachée par une extrémité ou par quelques points aux troncs moussus des arbres. Il s'agit donc d'un grand lichen foliacé — l'un des plus grands d'Europe — dont le thalle dépasse couramment une trentaine de centimètres et, exceptionnellement, atteint près de 50 cm. Il est profondément divisé en lobes assez étroits, aux extrémités tronquées, dont la largeur varie de 1 à 3 cm. La face supérieure du thalle est très généralement verte, en particulier par temps humide ; par temps sec, elle devient brun-vert ou gris verdâtre. Sa surface est marquée d'alvéoles délimités par des crêtes, formant un réseau qui a de longue date été comparé aux alvéoles pulmonaires et lui a valu son nom français — pulmonaire — et son épithète latine — pulmonaria —, ainsi qu'une partie de ses usages médicaux populaires. La face inférieure est claire, parfois presque blanche au voisinage de la marge ; sa surface a un aspect gaufré, avec des reliefs correspondant aux alvéoles de la face supérieure, et un réseau en creux de nervures tomenteuses.
6. Polypore radié
7. Lecidella elaeochroma
Lecidella elaeochroma est un lichen en croûte, ce qui signifie que son stock (thallus) se trouve à la surface. Le camp est blanchâtre, gris, gris-vert, olive ou jaunâtre. Souvent, il est également endommagé en mangeant des escargots puis en verdâtre. La structure du camp est lisse à granuleuse. Il est souvent faiblement brillant ou même limité par une soumission noire. Le camp peut parfois être dissous sorediös. Il atteint un diamètre de 1 à 3 cm. Les apothécies atteignent entre 0,4 et 1,0 mm de diamètre. Leurs disques sont noirs à brun rougeâtre foncé et très rarement givrés. Les Apotheciens sont plats à fortement arqués et peuvent être déformés. Son bord est noir et lisse. Dans l’ensemble, l’apparence de ce lichen est très riche en forme.
8. Lichen géographique
Ce lichen vit dans toutes sortes d’habitats, des zones montagneuses non polluées aux zones côtières. C'est une espèce très sensible aux conditions environnementales et fréquemment utilisée comme bioindicateur de la qualité de l'air. Dans ces écosystèmes, le lichen croît très lentement et peut être utilisé par la lichénologie pour calculer les âges relatifs d'exposition d'un substrat à l'environnement extérieur; La lichénométrie est basée sur le calcul théorique de l'âge du lichen à croissance lente, en particulier du Rhizocarpon geograficum, à partir du diamètre de son talus afin de donner un âge minimum au rocher sur lequel il pousse, dans le cas de ce lichen 0,2 millimètre par an en moyenne.
9. Amanite tue-mouches
S'il y a un champignon que tout le monde reconnaît c’est bien l’ amanite tue-mouches ! Avec son chapeau rouge à points blancs et son long pied, elle est le champignon des dessins animés et des contes pour enfants. Ses dangereux effets hallucinogènes ont été utilisés à des fins de rituels sacrés chez de nombreux peuples de part le monde : les Mayas au Guatemala ou certains chamanes en Sibérie. Elle est également utilisée comme insecticide contre les mouches après macération dans du lait sucré.
10. Lecanora chlarotera
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